En savoir plus sur le bioGNV Le GNV (Gaz Naturel Véhicule) est aujourd’hui une option intéressante vers une mobilité plus verte car son impact environnemental et carbone est très inférieur à celui des carburants traditionnels.Le bioGNV va plus loin. Produit localement, cette version renouvelable du GNV, au bilan carbone remarquable, sera progressivement disponible à la pompe sous forme comprimée ou liquide grâce à la densification du réseau de stations. Ses atouts Moins de pollution (particules fines, oxydes d’azote…) et d'émissions de CO 2 Moins de pertes au remplissage du réservoir Moins de bruit, notamment pour les trajets en ville Une autonomie bien adaptée aux trajets urbains et régionaux pour la version comprimée (bioGNC) et de longue distance pour la version liquéfiée (bioGNL), notamment pour les camions et les navires Une disponibilité locale Par son classement Crit'Air 1, une circulation sans restriction lors des pics de pollution, notamment dans les Zones à Faibles Émissions de plus en plus fréquentes au cœur des villes Une base technologique mature grâce au GNV Pour pouvoir être utilisé comme carburant, le bioGNV doit contenir au moins 96% de méthane. Pour cela, le biogaz doit être parfaitement épuré afin d’augmenter son pouvoir calorifique et de le débarrasser des éléments générateurs de risque pour le véhicule (corrosion, obstruction, formation de glace…). Découvrez la cartedes stations bioGNV en France -80% d’émissions de CO 2 grâce au bioGNV par rapport au diesel Prés de 20%des véhicules qui roulent au gazen France utilisent du bioGNV 5 à 8 TWh de demande en bioGNL d’ici à 2030 En chiffres Sources : Teréga, « Panorama bioGNV 2020 – AFGNV, « Développer une filière française bio-GNLcarburant pour décarboner les transports » - Enea Consulting / Primagaz-CryoPur-Invivo Différents procédés peuvent être utilisés pour retirer le CO 2 contenu dans le biogaz : l’absorption physique (lavage à l’eau), chimique (aux amines) ou la séparation (membrane ou tamis moléculaire). Bien que présent en très petites quantités, le sulfure d’hydrogène doit être retiré par adsorption sur charbon actif ou par absorption physique ou chimique. Elle est indispensable car le biogaz contient de grandes quantités d’eau. Son retrait se fait par adsorption (sur alumine activée, gel de silice, tamis moléculaire) ou par absorption physique (lavage au glycol). Passer du biogaz au bioGNV, comment fait-on ? Décarbonatation Désulfuration Déshydratation 3 grandes étapes de traitement